La pollution de l’air intérieur est l’un des risques sanitaires environnementaux les plus importants. Au cours des dernières années, elle est devenue une préoccupation importante pour les chercheurs et les professionnels de la santé publique ainsi que pour les décideurs. L’une des principales préoccupations est qu’elle peut causer de graves problèmes médicaux à long terme, en particulier chez les personnes à risque plus élevé de maladies respiratoires.

Une préoccupation mondiale

La pollution de l’air intérieur est aujourd’hui un problème de santé mondial majeur. Selon l’Organisation mondiale de la santé, environ 2,5 millions de décès prématurés sont attribués à la pollution de l’air chaque année, les particules étant à l’origine de la grande majorité de ces décès. En plus de causer des problèmes respiratoires, l’exposition aux PM a également été liée à une grande variété d’autres problèmes de santé, notamment les maladies cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux, le diabète et diverses formes de cancer.

Afin de purifier l’air intérieur, il est important de comprendre les polluants présents. Les particules sont constituées d’une grande variété de minuscules particules qui sont libérées par divers types de sources, notamment les voitures, les usines et les centrales électriques au charbon. Ces particules peuvent se déposer sur les surfaces et pénétrer dans le corps par la peau et les poumons. Les particules de 2,5 microns ou moins sont particulièrement problématiques, car elles sont capables de traverser la barrière des voies respiratoires et de pénétrer dans les poumons profonds. Toutefois, des méthodes simples comme laisser vos fenêtres grandes ouvertes élimine les contaminants de l’air.

Les différentes manières de purifier l’air intérieur

Il existe plusieurs façons de purifier l’air intérieur, selon la situation. Quelques conseils simples incluent l’utilisation d’un purificateur d’air, l’utilisation d’un ventilateur filtré et l’installation d’un capteur de pluie pour activer le filtre lorsqu’il pleut. Des interventions plus complexes, telles que l’installation d’un système de purification de l’eau, peuvent être nécessaires dans des environnements plus pollués. Quelle que soit l’approche adoptée, il est important de garder la maison propre et exempte de polluants afin de réduire l’exposition à ces substances nocives.

Réduire les émissions intérieures

Prioriser le contrôle à la source pour éviter les concentrations excessives, un dernier exemple désastreux est celui des émissions de monoxyde de carbone provenant de chauffe-eau défectueux ou de radiateurs temporaires causant des centaines de décès chaque année. Par ailleurs, tout ce qui a un mauvais contrôle de la combustion est à bannir : le tabac, bien sûr, mais qui peut aussi émettre d’autres contaminants atmosphériques comme les bougies et l’encens…

Combattre l’humidité de l’air intérieur

L’humidité est un facteur important dans la pollution de l’air intérieur des ménages. Un logement humide rassemble plus de polluants. Mesurez l’humidité de votre maison et agissez pour la diminuer si vous trouvez qu’elle est trop élevée ! Selon l’ADEME, le logement idéal doit avoir un taux d’humidité de 40 à 60 %. En cas de dépassement de ces seuils, envisagez de ventiler plus souvent pour évacuer une partie de l’humidité, ou achetez un déshumidificateur dans la pièce pour aspirer l’excès d’humidité.

Choisir des produits sains

De nombreux produits et appareils ménagers peuvent polluer l’air intérieur des habitations. Selon l’ADEME, d’innombrables produits utilisés quotidiennement contribuent au relargage de composés organiques volatils et autres polluants dans l’air que nous respirons.